dimanche 18 juillet 2010

10 jours

Cette nuit j’ai rêvé que tu me demandais de l’aide pour une dissertation sur le rêve, qui partait d’une étude qui révélait que statistiquement les gens rêvaient moins, et même que nous étions limités dans notre capacité à rêver. J’arrivais avec une mécanique dialectique imparable et une deuxième partie qui disait que quand bien même on rêvait moins et que nos rêves étaient limités, il fallait se forcer à rêver, car accepter de ne plus rêver ou même de rêver moins, c’était renoncer à notre devenir possible, c’était renoncer à son être en tant que chose à réaliser. Tu avais l’air content, mais en même temps occupé à balayer la poussière dans ta chambre, je me suis retiré avec quelques mots et refermé ta porte sans que tu ne me regardes. C’est bien la première fois, autant que je me rappelle (et malheureusement je me rappelle rarement de mes rêves) que je fais des dissertations en dormant.

6 commentaires:

  1. C'est bien que tu aies écrit ce post.

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  2. Le mieux c'est de s'endormir sur son bureau avec une feuille blanche et un stylo à la main.

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  3. Nan mais c'était quoi ce message publique sur facebook ? Tu m'as pris pour Batman ?

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  4. Ca recommence. C'est foutu. Mais tu serais surpris. Je te connais, derrière ton interrogation le secret espoir d'un commentateur qui serait une commentatrice, et ce même si l'écriture semblait révéler un homme. Pas impossible qu'une lectrice ait feint une plume masculine à dessein (et mon talent n'en est alors que plus vertigineux, car derrière ce don d'ubiquité sexuelle se cache forcément un super coup). C'est sans fin, pour toi, je comprends, je suis flatté(e) mais je te laisse te soulager dans l'épaisseur de ce mystère irréconciliable.

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