samedi 21 février 2009

J'aime la vie par dessus tout

Samedi 8h. Pour la première fois depuis mon arrivée je suis au réveil aussi heureux et euphorique qu'il m'arrivait de l'être à Paris. Comment je disais déjà Sabri? Ah oui... "J'aime la vie par dessus tout" (qui trouve la citation?). J'ai mis un des cd que je n'avais pas encore écoutés (et qui donc ne tournait pas déjà en boucle dans mon i-tunes (je vais vite arriver à pénurie de musique, sans internet et de toutes façons avec deezer en berne)). Les raisons? Multiples, qu'on pourrait cependant résumer à: la confiance engendre la confiance qui engendre l'euphorie. Une théorie de buteur de foot quoi. Et most seriously, c'est toujours cette question de trouver sa place et sa légitimité, et depuis quelques jours je sors ma caméra plus facilement, ou je sens que je pourrais la sortir, bientôt, ou que ça y est j'en ai envie, plus les cours qui s'enchaînent et où je trouve aussi peu à peu mes marques et prend de plus en plus de plaisir, bref tout ça n'est qu'un prémice de prémice mais qui fait cependant toute la différence.

La preuve deux nouvelles vidéos et (en plus des vidéos d'anniversaire que vous n'avez je l'espère pas manquées). Pff j'ai galéré pour les mettre en ligne et je sens que je galèrerai à chaque fois...

Programme chargé ce week end:
- dans une heure premier cours avec la 2ème classe de l'université royale (département media), la 1ère classe ayant eu cours hier - super (mais j'en garde sous la semelle pour un spécial premier bilan des ateliers).
- je vais essayer de bouffer avec eux ce midi dans le cadre de ma mission friendship.
- tournage avec ma tante cet aprem de deux séquences du docu sur le ciné khmer, à l'ancien cinéma de mon grand-père aujourd'hui devenu salle de jeu, puis au grand pont à l'extrémité de la ville, là où ma tante a vu partir en 1975 la plus grand actrice de l'époque alors qu'elle restait de l'autre côté avec le plus grand acteur de l'époque. Pas de bon choix cependant: aucun n'a survécu.
- ce soir bouffe réseau (!) avec les trois personnes de mon école de commerce au Cambodge (moi donc, le directeur d'une chaîne de télé locale, d'ailleurs la seule accessible en France via Orange ou Free (je vais essayer d'y proposer de courts programme je vous tiens au courant) et une fille bossant sans doute pour une ONG en province)
- demain matin départ pour Battambang, deuxième ville du pays, avec ma tante, et où nous rendons visite à de la famille éloignée. j'y vais avec ma caméra principalement pour filmer ma tante, celle-ci partant dans quelques jours alors que je n'ai pas du tout tourné tout ce que je voulais avec elle (mais je n'étais pas encore euphorique à l'époque).

C'est tout mais pense-bête pour moi-même: ne pas oublier d'envoyer un mail à Nicky pour lui dire que je peux aller le voir à Bangkok le week-end prochain.

Ah oui on a été repéré (pas compris ou pas deviné quelles pouvaient être ces blagues trop faciles, donc sans doute ne nous sommes-nous pas compris, à moins que ça ne soit que moi - je me comprends). Quoiqu'il en soit personne n'avait répondu à ma question concernant ce blog, du coup maintenant je peux toujours attendre... Mais pour ceux qui me connaissent, c'est facile de les trouver ces raisons qui n'en font qu'une, quand même, quelqu'un qui peut écrire ça et ça et en même temps ça ou ça, hein, non?

oups chuis en retard je file.


samedi 14h30, accompli 2 taches du week-end et supprimé une. Fait mon cours à l'université, un peu moins fun que celui d'hier, puis 3 élèves du cours d'hier qui viennent me voir à la fin du cours d'aujourd'hui pour me proposer de déjeuner avec eux! Puis tournage avec ma tante reporté à mercredi prochain.

Ce qui m'a ainsi laissé le temps de monter la deuxième vidéo happy birthday jacky .

Et d'attirer votre regard sur cette séquence magnifique de Catch me if you can que j'ai revue pour les besoins des ateliers et dont je parlais avec nicolas hier, et qui justifierait à elle seule de le classer comme le meilleur film de spielberg (avec la guerre des mondes, en attendant de revoir AI). Déjà dans mon souvenir c'était la plus belle scène du film, sans vraiment savoir pourquoi, et en y regardant de plus près tout est déjà là, qui produit de manière secrète un rapport intime entre di caprio et cette scène, entre le spectateur et cette scène, entre di caprio et le spectateur qui en deviennent complices. Beaucoup plus fort que n'importe quelle scène traumatique inaugurant un paquet de films d'action (d'Assault sur le central 13 à Otages): la scène tout en volupté vénéneuse du bonheur bientôt perdu.

l'esthétique du rêve dans une scène bien réelle, illustrant à la fois la caractère perdu et fantasmé de ce bonheur familial


di caprio acteur de la scène


puis spectateur


la tache de vin sur le sol annonçant le même mauvais présage que celle sur la chemise des mariés dans The deer hunter, à la différence qu'ici c'est di caprio et pas seulement le spectateur qui la remarque, ce qui ajoute au tragique de sa situation


et dans la scène suivante di caprio se réveille comme si de rien n'était

je pourrais me la passer en boucle mais pas sûr que ce soit bon pour mon moral.

1 commentaire:

  1. Salut D. Je lis ton blog depuis le début mais je n'osais pas trop écrire de commentaires. Me voir cité nommément change tout... La phrase est bien "J'aime la vie par-dessus tout". Et puis bravo pour cette petite explications d'images, ça me donne envie de revoir le film aussi.

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