samedi 11 avril 2009

Bye bye happiness

Konkea (encore une mauvaise orthographe de départ) m’a fait le même coup que Daet, à croire qu’il est impossible d’être seule en public avec un garçon. On s’est vu à mon appart le matin pour une histoire de clés et aussi parce qu’elle a cours tous les matins dans l’immeuble voisin du mien, elle s’est proposé de m’emmener l’après-midi dans un marché de seconde main pour les paillassons que je cherche (oui des paillassons d’occasion c’est pas l’idée du siècle je m’en suis rendu compte plus tard) et le dit aprem surprise elle est accompagnée de sa sœur et d’un ami de sa sœur.

Jeudi soir j’avais promis à R. de passer et surtout d’inviter mes étudiants à la projection, bien sûr aucun d’entre eux ne s’est pointé j’avais l’air malin. Mais Thomas et les autres ont beaucoup aimé l’endroit et ont pu rencontrer Daet et Konkea. Histoire : dans le bar à un moment je discute avec un français qui a monté un business de produits de spa ( !), on se découvre une connaissance commune et lui me parle du mec de la connaissance commune, Sylvain, avec qui il a fait de la moto le week-end dernier. Deux heures plus tard (après l’épisode des happy pizzas) nous retrouvons une amie de Thomas rencontrée au Vietnam il y a trois ans et qui travaille maintenant à l’ambassade du Cambodge. Elle est accompagnée de deux types dont l’un s’appelle Sylvain. Je me dis bon ben demandons c’est si petit ici, je demande et il se révèle que le dit Sylvain est bien celui qui a fait de la moto le week-end dernier. Le lendemain à l’expo de Veasna (vraie orthographe) je le croise à nouveau…

Entre la soirée de vendredi où on a terminé avec Thomas dans une boite cambodgienne pour célébrer le vernissage de l’expo de Veasna avec une partie de ses artistes et la soirée de dimanche où Soratha m’a incrusté à la fête –barbecue et danses khmères - de départ de leur prof, j’ai honoré samedi l’invitation de J. l’australienne à une soirée chez elle comme je n’en avais à vrai dire jamais faite, où il s’agissait de disserter pendant presque deux heures sur le concept du bonheur (happiness), citations préparées et collées sur papier de couleur à la clé, objets apportés par chaque participant (on était 8) et surtout terrasse dernier étage, bougies et fruits de saison prédécoupés. Je ne sais pas si mon idée du bonheur dont la conscience n’existe pas dans le temps du présent et qui n’existe donc pas dans le temps présent mais uniquement dans un souvenir post-idéalisé, ce qui selon son humeur du jour peut faire penser qu’il n’est qu’une création de l’esprit ou qu’au contraire rien n’est plus important que d’œuvrer à la naissance de souvenirs heureux (et du même coup malheureux car terminés), bref je ne sais pas si cette idée a eu du succès mais ce qui est cool c’est que pour illustrer mon propos j’ai pu montrer l’extrait de 2046 avec l’histoire des robots à émotions différées.

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